Pour un nouveau projet d’aménagement ou de rénovation, la construction d’un mur s’avère être très utile. Ce type de travaux est assez simple à réaliser avec peu d’outils de menuiserie et beaucoup de dextérité. Toutefois, un certain nombre de points sont à connaître avant la construction d’un mur intérieur non porteur.
Avantages de la construction d’un mur intérieur
La construction d’un nouveau mur d’intérieur non porteur présente plusieurs avantages. Elle permet notamment d’améliorer l’agencement d’une habitation. Ce type de projet de construction permet en effet de remodeler l’espace d’un logement.
C’est également un moyen sûr pour rediviser les pièces ou créer de nouveaux espaces. Construire un mur intérieur va aussi permettre d’assurer l’intimité des occupants. Ce type de projet peut porter sur n’importe quelle pièce d’une habitation, notamment le sous-sol, les chambres, la cuisine ou le salon. Il permet notamment de créer une zone privée aux enfants, mais aussi de concevoir un dressing.
En plus de cette fonction structurale, un mur intérieur non porteur est aussi très apprécié pour son côté économique. En effet, l’existence d’un nouveau mur d’intérieur va assurer un meilleur contrôle de la climatisation. Quel qu’en soit la fonction ou le style, la construction d’un mur intérieur est un projet à petit budget.
L’emplacement d’un mur intérieur
La construction d’un mur intérieur non porteur est assez facile. Toutefois, ce type de projet nécessite que l’emplacement soit étudié au préalable. Le mur doit à la fois répondre aux besoins pratiques et techniques. Si le choix de l’emplacement va redéfinir l’intérieur d’une habitation, celui-ci va surtout permettre de mesurer la solidité du mur.
D’une manière générale, un mur intérieur doit être construit suivant la disposition des solives du plafond. Si la solive est perpendiculaire à la ligne du nouveau mur, ce dernier peut être érigé n’importe où. Il faudra toutefois que ce mur soit adossé contre le montant du mur existant.
Par contre, l’emplacement d’un nouveau mur doit être parallèle à la solive. La référence à la solive du plafond est un gage de la résistance de la construction. Ce n’est pas le cas pour la solive du plancher.
Quelle cloison choisir pour la construction d’un mur intérieur
Un mur intérieur peut être construit de deux manières : à l’aide d’une cloison sèche ou humide. Les murs humides, c’est-à-dire construits à l’aide de carreaux de plâtres, de briques ou de bloc de béton présentent l’avantage d’être plus résistants. Ils sont toutefois plus contraignants, notamment lors de leur construction qui requiert l’intervention de professionnel. Voici un tuto vidéo rapide qui montre comment on crée les cloisons :
Dans la plupart des cas, les cloisons sèches sont les plus utilisées pour créer des murs intérieurs non porteurs. Les cloisons à montage sec comme les plaques de plâtre sont en effet plus simple à monter. Elles sont aussi plus pratiques, car ce type de construction se monte facilement tout en permettant le passage des gaines électriques.
Les murs lourds bénéficient toutefois d’une bonne isolation. Néanmoins, ceux qui cherchent à renforcer l’isolation d’une cloison sèche pourront toujours mettre en place un système d’atténuation tel qu’une semelle isolante, double paroi, isolant.
Les outils nécessaires pour la construction d’un mur non porteur
Il faut réunir un certain nombre d’outils, de matériaux nécessaires à la bonne exécution de la construction. Il faut notamment disposer d’un apprêt, de ciment à joint, d’un montant de cloison ainsi que d’un panneau de cloison. Préparez également une peinture, des clous et des vis à bois.
Des outils tels qu’un cordeau à tracer, un couteau à joint, un détecteur de montant et un escabeau niveau ainsi qu’un marteau sont aussi nécessaires. Vous aurez également besoin d’escabeau, de fil à plomb, de perceuses et embouts ainsi qu’une scie circulaire.
À l’aide de ces différents outils et matériaux, bricoleurs passionnés ou débutant pourront réussir la construction d’un mur intérieur non porteur. Toutefois, ce type de projet demande également la connaissance de quelques techniques.
La construction d’un mur intérieur en 3 étapes
Grâce à ces quelques étapes, la construction d’un mur intérieur non porteur est à la porter de tous, passionnée de bricolage ou non.
Étape 1 : le traçage
À l’aide d’un détecteur de montant, trouvez les solives qui vont déterminer l’emplacement du mur. Repérez par la suite le point de départ et d’arrivée du nouveau mur en fonction des solives. Marquez tous ces points de telle sorte à créer une ligne droite pour la construction du mur. À chacune des extrémités de la ligne sur le plafond, placez un clou. Ce qui va permettre de rallier les extrémités du nouveau mur par un cordeau pour faciliter la construction.
Étape 2 : la construction
Commencez par monter la charpente du mur par la mise en place des lisses de plafond et de plancher. Coupez par la suite chaque lisse à la longueur nécessaire. Alignez le centre de la ligne du sol à la lisse du sol, puis terminez cette étape par le vissage des lisses. Pour mieux sécuriser le mur, poser les montants de telle sorte à ce qu’ils soient entre chaque lisse. Mettez ensuite les entremises avant de les visser sur les montants.
Étape 3 : La finition
Pour finaliser la construction, vissez les cloisons sèches à la charpente du mur après les avoir correctement alignées. Ensuite, il faut tirer les joints avant de poser les plinthes. Passer par la suite un enduit de lissage pour que la surface de cloison soit parfaite. Terminez en appliquant de la peinture.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à regarder cette vidéo !
