Pour certaines personnes comme les personnes âgées ou celles à mobilité réduite, il est souvent difficile de monter et de descendre les marches d’un escalier. Il s’avère alors nécessaire d’effectuer quelques aménagements dans la maison pour faciliter leurs déplacements. Parmi les évolutions technologiques qui facilitent la vie des PMR figure le monte-escalier. La mise en place de cet équipement doit toutefois respecter des normes de sécurité que nous allons voir tout de suite dans cet article.
Tenir compte des contraintes diverses
Avant de vous lancer dans l’achat d’un monte-escalier, vous devez considérer certains points essentiels notamment l’ergonomie. En effet, le dispositif doit être confortable et facile à utiliser afin de permettre à la personne à mobilité réduite de monter les escaliers sans faire d’effort.
Les contraintes motrices
Le choix d’un monte-escalier varie aussi en fonction des contraintes physiques de l’utilisateur. Peut-il faire usage de ses jambes et de ses bras ? Si oui, jusqu’à quelle limite ? Est-ce qu’il lui est possible ou non de s’asseoir ? Peut-il garder son équilibre ? Combien pèse-t-il ? Ce sont des questions fondamentales auxquelles il faudra répondre lors de l’achat. En effet, cela va permettre de déterminer de manière précise le siège adapté à la PMR pour qu’elle soit à l’aise. La commande doit par exemple correspondre au niveau de mobilité de sa main.
Les contraintes techniques de la maison
Outre les contraintes motrices de l’utilisateur, il faut également prendre en compte les contraintes de la structure existante. En effet, le monte-escalier choisi doit convenir à la forme et à la largeur de l’escalier, sans oublier le nombre d’étages, les espaces entre les extrémités de l’escalier ainsi que la hauteur du plafond.
À l’issue de ces études, vous pourrez déterminer quel monte-escalier est le mieux adapté : monte-escalier électrique, chaise élévatrice, plateforme pour fauteuil roulant ou bien mini-ascenseur.
Respecter la mise en place des éléments de fonctionnement
L’installation des équipements de sécurité d’un monte-escalier est régie par la norme officielle NF EN 81-40. Bien que ces équipements soient dénommés « accessoires de sécurité », ce sont des éléments strictement indispensables pour garantir la sécurité de l’utilisateur lors de ses déplacements. À défaut, l’installateur ne pourra pas effectuer correctement la pose de l’appareil.
Ces éléments de sécurité sont :
- les accoudoirs et les repose-pieds : ces accessoires doivent être baissés avant que le monte-escalier ne soit activé.
- la ceinture de sécurité : pour éviter un risque de chute, l’utilisateur doit boucler sa ceinture. D’ailleurs, la norme NF EN 81-40 impose aux fabricants la mise à disposition de cet accessoire pour assurer la sécurité de la PMR.
- le siège : pour faciliter l’accès de l’utilisateur, le modèle pivotant est à privilégier. Il lui évitera d’effectuer des mouvements de torsion qui peuvent le fatiguer.
- le détecteur d’obstacles : ce petit capteur sert à stopper le monte-escalier lorsqu’il rencontre un obstacle (une autre personne ou un animal de compagnie).
- le système d’arrêt d’urgence : afin de garantir la sécurité optimale de la PMR, le monte-escalier doit être équipé d’un arrêt d’urgence. Comme son nom l’indique, ce dispositif sert à arrêter le monte-escalier lorsqu’il présente un dysfonctionnement comme le dépassement de la vitesse normale ou l’existence d’un obstacle.
Considérer les normes de sécurité d’utilisation
Mettre en place un monte-escalier requiert également le respect des règles de sécurité. Plus précisément, on parle ici des éléments essentiels dont tout monte-escalier doit être doté pour maximiser la protection de son utilisateur, à savoir :
- l’interrupteur de sécurité : cet outil permet de verrouiller complètement le monte-escalier afin d’éviter une utilisation par une autre personne. On vise particulièrement les enfants les plus jeunes.
- les télécommandes : le monte-escalier est livré avec deux télécommandes. L’une est à placer en bas de l’escalier et l’autre au sommet. Elles permettent de commander l’appareil sans avoir à le déplacer physiquement dans le rampant.
- la butée de fin de course : ce système est conçu pour faire arrêter le monte-escalier lorsque la dernière marche de l’escalier est atteinte.
- la batterie : c’est un élément de secours. Elle permet à l’utilisateur de poursuivre son trajet même en cas de coupure ou de panne d’électricité.
